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L’occitan
Données collectées par l’Union Latine qui œuvre à la mise en valeur de l’héritage culturel de ses 37 pays membres, relecture et informations complémentaires de Henri Giordan (LEM) et Marie Jeanne Verny (FELCO), 2011.
Données sur l’occitan
Nom alternatif: langue(s) d’oc
Classification : famille des langues indo-européenne, branche des langues romanes.
Aire : Parlé principalement en France, mais aussi en Espagne et en Italie
– En France, le « Sud » ou le « Midi », au sens large, en incluant le Massif Central,
– En Italie, les Vallées Occitanes, dans les Alpes piémontaises (Province de Cuneo et de Turin) et un îlot linguistique en Calabre, Guardia piemontese.
– En Espagne, le Val d’Aran dans les Pyrénées.
Variantes et dialectes :
Le glossonyme « occitan » peut avoir différentes interprétations qui reposent sur la conscience linguistique des locuteurs ou même simplement des habitants des régions « occitanophones ».
Dans le sud de la France, la fragmentation dialectale du latin parlé a donné naissance à différentes langues, à différents parlers, très proches structurellement dans l’ensemble. Mais aucune unité historique, politique, économique et donc linguistique n’a jamais émergé dans l’ensemble sud de la France. On ne devra donc parler d’ « Occitanie » qu’avec prudence.
La langue des troubadours, parfois convoquée pour justifier l’unité d’antan perdue, s’avèrerait plutôt être une koinè littéraire empruntant aux différents dialectes.
Deux points de vue différents sont donc à comprendre. D’un côté, on envisage l’existence d’une unité linguistique autour d’une langue, « l’occitan », dont les dialectes seraient le languedocien, le limousin, le provençal, etc. D’un autre côté, on considère que la fragmentation est telle qu’on ne peut plus parler de dialectes, mais bien de « langues d’oc ». Certaines zones (Gascogne, Provence) soulignent avec force leurs singularismes pour se démarquer de ce qu’ils considèrent comme une uniformisation artificielle.
La relation de l’occitan par rapport au français a longtemps été décrite en termes de diglossie. Cette notion a été largement développée par les chercheurs occitans (ou « occitanistes »), eux-mêmes inspirés par les Catalans ainsi que par les articles fondateurs de Ferguson (1959) et Fishman (1967). Le principal chef de file de « l’école occitaniste » demeure Robert Lafont, qui a contribué à analyser dans le détail le processus diglossique, considéré comme un rapport dominant (le français) / dominé (l’occitan) ; voir notamment Gardy et Lafont (1981), Lafont (1971b).
Les occitanistes distinguent donc trois grands ensembles :
-L’ensemble nord-occitan, avec le limousin, l’auvergnat et le vivaro-alpin (ou provençal alpin)
-L’ensemble moyen-occitan, avec le languedocien, le cévenol et le provençal (en incluant le nissart)
-L’ensemble gascon, incluant l’aranais et le béarnais
(cliquez sur la carte pour l’agrandir)
Carte des parlers occitans © Henri Giordan et André Cornille.
Nombre de locuteurs : 4 millions
Les données chiffrées concernant le nombre de locuteurs de l’occitan peuvent varier du simple au double. Aucune enquête fiable n’est disponible. Schlieben-Lange (1993 : 218) montre que les chiffres peuvent varier de 1 à 10 millions. Breton (1976, confirmé en 1994) donne 8 millions de locuteurs, un chiffre vraisemblablement beaucoup trop élevé. Campbell (2000) donne entre 2 et 3 millions de locuteurs, en précisant qu’aucun n’est monolingue. Pratiquement aucun locuteur n’est monolingue en France ; l’occitan n’est quasiment plus une langue première, mais son apprentissage n’est pas rare par des adolescents ou des adultes. L’enquête EUROMOSAIC donne environ 3 000 000 de locuteurs, dont 2 600 000 qui l’utiliseraient de temps en temps et 2 000 000 en famille et avec des amis. Le site de la Généralité de Catalogne, qui se base pourtant sur le rapport EUROMOSAIC, donne 2 220 000 locuteurs. Le site Mercator-Media donne 1,5 millions de locuteurs qui parlent occitan quotidiennement, et entre 5 et 6 millions capables de le parler. Les difficultés à dénombrer les locuteurs sont de plusieurs ordres : – idéologique : certains ont intérêt à grossir les chiffres, d’autres à les minimiser ; – théorique : comment définir un « locuteur d’occitan », en sachant qu’il faut distinguer entre compétence passive et compétence active ? On trouve un grand nombre de locuteurs ayant une compétence passive en occitan, d’autant plus que les variétés régionales de français du sud de la France sont encore fortement imprégnées par le substrat. – méthodologique : comment trouver les locuteurs en sachant que nombre d’entre eux n’osent pas se déclarer occitanophones, ou déclarent ne parler que « patois » ?
Vitalité et transmission
L’ensemble des variantes de l’occitan sont en grand danger d’extinction, selon les critères de l’Unesco.
L’occitan (conjointement avec le franco-provençal), particulièrement les variantes parlées dans la région Rhône-Alpes, bénéficie d’un programme de documentation, de description et de revitalisation mené par le laboratoire Dynamique du Langage (DDL) de l’université Lyon-II, dans le cadre du programme LED-TDR
Télécharger la présentation du programme de revitalisation de l’occitan et du franco-provençal (pdf)
Statut de la langue :
Espagne (Val d’Aran) | Co-officielle |
France (Ardèche) | Communication |
France (Auvergne, sauf nord de l’Allier) | Communication |
France (Drôme) | Communication |
France (Languedoc-Roussillon, sauf la plus grande partie des Pyrénées-Orientales, de langue catalane), Aquitaine (sauf le tiers ouest des Pyrénées Atlantiques) | Communication |
France (Limousin) | Communication |
France (Midi-Pyrénées) | Communication |
France (Provence-Alpes-Côte d’Azur) | Communication |
France (sud de l’Isère en Rhône-Alpes) | Communication |
Italie (Calabre) | Communication |
Italie (vallées du sud des Alpes piémontaises) | Communication |
Textes de lois :
-En Espagne, lʼ’occitan est, depuis 1990, une langue co-officielle, avec lʼespagnol et le catalan dans le Val dʼ’Aran. Ce statut a été étendu à lʼensemble de la communauté autonome de Catalogne en 2006 mais son usage réel reste limité au Val dʼAran.
-En Italie, lʼoccitan est une « langue protégée » par la loi 482 de 1999. Son usage est autorisé dans lʼadministration, lʼenseignement et les médias, dans les communes qui en font la demande.
-En France, son existence est reconnue par la loi Deixonne (1951) qui autorise son enseignement dans lʼécole publique comme matière facultative.
-À Monaco, lʼoccitan nʼa aucun statut officiel mais fait lʼobjet dʼétudes de lʼAcadémie des Langues Dialectales.
Institutions:
- Associazione Culturale Occitano – Guardiola (Italie)
- Chambra d’òc (Italie)
- Conseil de la langue occitane
- Coumboscuro Cèntre Prouvençal (Italie)
- Espàci occitan (Italie)
- FELCO (Fédération des enseignants en langue et culture d’oc)
- I.E.O. (Institut d’Estudis Occitans)
- La Valaddo (Italie)
- Lou Félibrige
- MARPOC
- Movimento Autonomista Occitano (Italie)
- Ousitanìo Vivo (Italie)
- Soulestrelh (Italie)
- Valados Usitanos (Italie)
Littérature en occitan:
La littérature occitane est la plus ancienne littérature romane d’Europe. Elle a connu son âge d’or aux XIIe et XIIIe siècles, avec la poésie des troubadours. Cette époque brillante fut interrompue par la Croisade contre les Cathares. Entre 1550 et 1660, on assiste à une première renaissance avec 3 foyers principaux : en Gascogne (Pey de Garros), à Toulouse (Godolin, Larade, Ader, d’Astros…), en Provence (Ruffi, Bellaud de la Bellaudière). Une deuxième renaissance de l’écrit d’oc se produit après la Révolution avec des auteurs comme Jasmin (Agen), La Fare-Alais (Alès) ou Gelu (Marseille), et organisée à partir de la création du Félibrige en 1854. La grande figure des lettres d’oc est alors Frédéric Mistral (Prix Nobel 1904).
La création, en 1945, de l’Institut d’Estudis Occitans (IEO) fédère de nouvelles générations d’écrivains. Charles Camproux, Max Rouquette, Robert Lafont, Bernard Manciet, Marcelle Delpastre, Max-Philippe Delavouët, Jean Boudou, Félix Castan… illustrent les lettres d’oc. Au XXIe siècle, le renouvellement de cette littérature continue. Les générations nées entre 1930 et 1950 (Florian Vernet, Yves Rouquette, Joan Ganhaire, Roland Pécout, Michel Chadeuil…) explorent de nouveaux genres : récit de voyages, science-fiction, policier… ; de jeunes écrivains nés à la fin des années 1980 prennent peu à peu le relais.
Activités culturelles
– Musique (voir le site « Paraulas en òc ») : il existe plusieurs centaines de groupes, dans des genres très différents, comme La Talvera (traditionnel), Familha Artus (électro-trad), Claudi Marti (chanson), Lo còr de la Plana (néo-polyphonie), Lou Dalfin (rock-ska), Fabulous troubadours (néo-rap), Massilia sound system (ragga-dub), Gric de Prat (chansons traditionnelles revisitées en français et en occitan). Les générations se renouvellent ou cohabitent, comme le mythique Nadau, né en 1970 et Mauresca Fracas Dub créé à l’aube du XXIe siècle.
– Cinéma et audiovisuel : l’occitan intervient dans le doublage de dessins animés ou de films, la production de séries et documentaires (Camina, Estivòc…) et de fictions : Farrebique (Georges Rouquier), Malaterra (Philippe Carrese)…
– Théâtre : plusieurs compagnies se produisent dans cette langue : Centre dramatique occitan de Toulon, le Théâtre La Rampe TIO, la Compagnie Gargamela, Art Cie, la Comèdia Tolzana…
– Les Festivals sont nombreux et rassemblent toutes les générations, avec une forte proportion de jeunes. Ils sont aidés par les Régions et autres collectivités locales : Total Festum en Languedoc Roussillon, Hautes Terres dans le Cantal, Estivada de Rodez, Hestiv’oc à Pau, Nuits atypiques de Langon, Festival occitan des musiques du monde, Festival Occitània à Toulouse et bien d’autres qui irriguent le territoire….
Médias
Journaux
- A Vastera, revue quadrimestrielle avec 10-20 % des textes en occitan (Italie).
- Aquó d’Aqui, publication mensuelle en français et occitan
- Aran, publication bimensuelle en catalan, espagnol et occitan
- Cercle limousin d’études occitanes et d’action populaire, publication bimensuelle en français et occitan
- Coumboscuro, mensuel bilingue (provençal / italien) avec 20 % des textes en occitan (Italie)
- Estela d’oc, revue trimestrielle en catalan, français et occitan
- Estudis Occitans, revue de l’Institut d’Estudis Occitans
- La Marseillaise, quotidien de Marseille et de Provence, publie une page en occitan (graphie occitane) par semaine
- La Setmana, hebdomadaire d’informations générales
- La Valaddo (Italie), revue trimestrielle trilingue (provençal / italien / français) des vallées provençales / occitanes d’Italie (http://www.alpimedia.it/lavaladdo)
- Llengües vives – l6, Acció Pro-Llengües, publication bimensuelle en catalan, basque et occitan.
- Lo Cebier – La Lettra Occitana, publication bimensuelle en français et occitan
- Lo Lugarn – Tribuna per l’Occitania Liura, publication trimestrielle en français et occitan
- Monde en Oc, publication en français et occitan
- Novel Temp, quadrimestriel avec 20-30 % des textes en occitan (Italie)
- Occitania, publication bimensuelle en français et occitan
- Ousitanio Vivo / Occitania Viva, revue politique mensuelle en français, italien et occitan (20-30 %) (Italie)
- Païs gascons, publication en français et occitan
- Parlem! Vai-i, Qu’as Paur!, publication trimestrielle en français et occitan
- R Nid’Aiigura, revue semestrielle avec 10-20 % des textes en occitan (Italie)
- Soulestrelh, quadrimestriel avec textes en occitan (Italie)
- Valados Usitanos, revue culturelle quadrimestrielle avec 20-30 % des textes en occitan (Italie)
Radio
- Anglet FM émet en français et occitan
- Bulletins de liaison
- Catalunya Radio émet 24 heures sur 24 en catalan et occitan
- Radio Clapas émet en français et occitan
- Radio France Hérault émet une heure par semaine en français et en occitan
- Radio France Toulouse émet une heure par semaine en français et en occitan
- Radio Occitania émet 119 heures par semaine en français, en occitan et en portugais
- Ràdio País
- Radio Lengadòc
- Radio Pays émet en corse, breton et occitan
- Son e Resson Occitan émet une heure par jour en catalan, français et occitan
Enseignement
-dans la langue :
Lʼoccitan est la langue de lʼenseignement dans les écoles publiques du Val dʼAran (en Espagne), dans les écoles associatives Calandretas (en France, enseignement par immersion) et partiellement, dans des « classes bilingues » de lʼenseignement public (en France)
-de la langue :
Cours facultatifs dans lʼenseignement public (France et Italie).
Cours proposés par les associations.
Cours publics (Val dʼAran, Espagne).
Précisions historiques
Au Moyen-Âge, aux alentours du XIIe siècle, la langue d’oc – sans doute une koïnè littéraire – est la langue des troubadours et des « cours d’amour » dont la réputation est diffusée dans toute l’Europe.
Lorsque la France annexe peu à peu les régions du sud de la France, le passage au français se fait sans difficultés majeures, puisque le français ne concerne, dans un usage réduit et administratif (écrit), qu’une poignée de membres des classes supérieures. Le reste de la population pense, vit et parle en langue d’oc.
Entre les XVIIe et XIXe siècles, la francisation gagne du terrain dans les classes supérieures et moyennes, dont certains membres deviennent bilingues. Le français pénètre les (grandes) villes, puis les campagnes au cours des XIXe et XXe siècles.
1846-1847 : Honnorat publie un « Dictionnaire provençal-français » dans lequel il emploie une graphie archaïsante proche de celle des troubadours.
1854 : Fondation du Félibrige.
1895 : J. Roux, du Limousin, publie une « Grammaire limousine » dans laquelle il préconise une graphie proche de celle des troubadours.
1904 : Frédéric Mistral est sacré Prix Nobel de littérature.
1935 : Parution de la Grammatica Occitana de Louis Alibert.
1951 : Loi Deixonne du 11 janvier, qui favorise l’enseignement des « langues et dialectes locaux dans les régions où ils sont en usage », c’est-à-dire à l’époque breton, basque, catalan et occitan.
1975 : Loi Haby du 11 juillet qui, dans son article 12, affirme qu’ « Un enseignement des langues et des cultures régionales peut être dispensé tout au long de la scolarité ».
1979 : Ouverture d’une « calandreta », école associative
1999 : À Marseille, le capoulié (président) du Félibrige et le président de l’IEO s’accordent sur le respect mutuel des deux graphies « mistralienne » et « classique » ou « occitane ».
2002 : Le Conseil du Bureau européen pour les langues les moins utilisées (EBLUL) demande officiellement aux organisateurs des Jeux olympiques d’hiver se déroulerant à Turin en 2006 d’utiliser massivement l’occitan au cours de cette manifestation et même de le déclarer langue officielle de ces Jeux.
2003 : La DGLF–LF tente de coordonner les mouvements d’oc afin d’unifier le sud de la France et de trouver un interlocuteur unique sur les questions d’aménagement linguistique, mais les réactions sont assez négatives à ce qui est perçu comme un désir de main mise occitane sur la diversité linguistique et les spécificités de chacune des langues, notamment en Provence.
L’occitan en Italie
En Italie, la situation de l’occitan est différente. Théoriquement, l’occitan bénéficie de la loi n° 482 du 15/12/1999 qui protège les minorités linguistiques. En effet, l’article stipule que :
« En vertu de l’article 6 de la Constitution et en harmonie avec les principes généraux établis par les organisations européennes et internationales, la République protège la langue et la culture des populations albanaise, catalane, germanique, grecque, slovène et croate, et de celles qui parlent le français, le franco-provençal, le frioulan, le ladin, l’occitan et le sarde. »
Mais l’occitan en Italie n’est parlé que dans quelques zones isolées. Par exemple, il est confiné dans quelques vallées des Alpes, dans la région de Turin. Sa transmission est encore effective, mais son prestige diminue fortement. De nombreux enfants ne sont plus de langue première occitane, mais ont plutôt l’italien ou le dialecte piémontais comme langue première.
Sources, bibliographie complémentaire et liens pour en savoir plus
Sources et Bibliographie
BEC, Pierre (1963), La langue occitane, Paris, PUF, Que sais-je ?.
BLANCHET, Philippe (2002), « Compte rendu de D. Anghilante, G. Bianco et R. Pellerino, Valadas Occitanas e Occitània Granda, Chambra d’òc / Regione Piemonte, Turin, 2000 », in La France Latine, nouvelle série n° 135, pp. 102-114.
BRETON, Roland (1976), Géographie des langues, PUF, Que sais-je.
BRETON, Roland (1994), « L’approche géographique des langues d’Europe », in C. Truchot (dir.), Le plurilinguisme européen, Paris, Champion, coll. Politique Linguistique, pp. 41-68.
CAMPBELL, George L. (2000), Compendium of the World’s Languages, Routledge, London / New York, 1ere ed. 1991.
GARDY, Philippe, LAFONT, Robert (1981), « La diglossie comme conflit : l’exemple occitan », in Langages, 61, pp. 75-91.
LAFONT, Robert (1971a), Clefs pour l’Occitanie, Seghers.
LAFONT, Robert (1971b), « Un problème de culpabilité sociologique : la diglossie franco-occitane », in Langue française, 9, pp. 93-99.
LOYER, Barbara (2002), « Langues nationales et régionales : une relation géopolitique », in Hérodote, revue de géographie et de géopolitique, n° 105, pp. 15-37.
SAUZET Patrick (1988), « L’occitan, langue immolée », in G. Vermes (dir.), Vingt-cinq communautés linguistiques de la France, vol. 1, L’Harmattan, coll. Logiques Sociales, pp. 208-260.
SCHLIEBEN-LANGE, Brigitte (1993), « Occitan : French », in R. Posner et John N. Green (éds.), Trends in Romance Linguistics and Philology, vol. 5 : Bilingualism and Linguistic Conflict in Romance, Berlin / New York, Mouton de Gruyter, pp. 209-229.
WHEELER, M.w. (1988), « Occitan », in M. Harris and M. Vincent (eds.), The Romance Languages, London.
Quelques liens pour en savoir plus:
- Pages du site des Langues d’Europe et de la Méditerrannée (LEM) sur l’occitan et page sur Robert Lafont :
http://portal-lem.com/fr/langues/occitan.html
http://portal-lem.com/fr/actualites/la_mort_de_robert_lafont.html
- Le site du Centre de Ressources pour la Description de l’Oral (CRDO) : données sonores et textuelles
Si vous avez des informations complémentaires sur cette langue n'hésitez pas à nous contacter : contact@sorosoro.org