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Vidéos en langue xârâcùù – NOUVELLE CALEDONIE
Quelques mots sur le xârâcùù
La langue xârâcùù est l’une des 28 langues kanak, parlées en Nouvelle-Calédonie. Ce groupe appartient à la famille des langues austronésiennes, une des plus grandes familles linguistiques au monde, avec ses 1000 à 1200 langues réparties sur une vaste zone comprenant une grande partie de l’Océanie, du Pacifique et du sud-est asiatique.
Le xârâcùù est l’une des langues de l’aire xârâcùù, aux côtés du xârâgurè, du haméa et du tîrî. Elle est la plus pratiquée de ces 4 langues, puisqu’elle comptait 5729 locuteurs de plus de 14 ans lors du recensement de 2009. Le tiers d’entre eux vit principalement dans la région de Nouméa, alors que les deux autres tiers sont restés sur leur aire traditionnelle de la côte est de la Grande Terre, essentiellement dans les communes de Canala et de Thio.
C’est par ailleurs la 4ème langue kanak la plus parlée en Nouvelle-Calédonie après le drehu, le nengone et le paicî. Au final, elle est l’une des langues kanak qui se maintiennent le mieux : pratiquée dans toutes les communes de l’aire linguistique Xârâcùù, elle atteint même plus de 90% de la population à Canala.
Comme toutes les langues kanak, le xârâcùù fait partie des 75 langues de France et, depuis l’accord de Nouméa (1998), il est reconnu langue d’enseignement et de culture en Nouvelle-Calédonie. Il est au programme des collèges de Canala et de Thio mais n’a pas encore été reconnu comme langue à option au baccalauréat.
En octobre-novembre 2010, une équipe de Sorosoro, menée par la linguiste Claire Moyse et le chef opérateur José Reynes, partait en Nouvelle-Calédonie pour filmer trois langues/cultures kanak, le xârâcùù, le xârâgurè et le haméa.
Lire notre fiche sur les langues kanak
Lire notre fiche sur le xârâcùù
Voir le site de l’Académie des Langues Kanak
Vidéos en langue xârâcùù
Déclin et avenir de la langue
Questions d’identité : entretien avec Marie-Adèle Jorédié
Voici un premier interview de Marie-Adèle Jorédié, militante et enseignante connue pour avoir mis sur pied le programme des Bb-lecture, un programme destiné à introduire le livre auprès des petits enfants kanak. Elle nous parle de son rapport à sa langue, de ce qu’elle représente pour les Kanaks, et aussi de la nécessité de la transmettre, en particulier en utilisant les moyens apportés par « les blancs » : le livre et l’école.
Marie-Adèle Jorédié et les Bb lecture en langue xârâcùù
Au milieu des années 80, Marie-Adèle participe en effet à la création des Ecoles Populaires Kanak (EPK), des écoles en immersion linguistique. Puis elle monte en 1999 les Bb lecture, une initiation au livre pour les petits avant qu’ils n’aillent à l’ «école des blancs ». Et parallèlement, elle continue d’enseigner le xârâcùù au collège de Canala…
Un parcours bien rempli, donc, qu’elle nous raconte ici, sur fond de « classe » bien particulière, une classe où il est question d’éléphants et où l’on apprend l’alphabet en chansons…
Conception, direction de projet et réalisation : Rozenn Milin
Linguiste : Claire Moyse-Faurie, du LACITO/CNRS
Images et son : José Reynes assisté de Karl Jorédié
Traduction : Annick Kasovimoin, de l’Académie des Langues Kanak (ALK)
Montage : Caroline Laurent
Questions de société
Survivre en montagne, avec Marcel Até
Marcel Até nous raconte la vie d’autrefois, une existence de travail difficile basée sur la culture du café, des agrumes et du taro, des denrées qu’il fallait transporter à dos d’homme à travers les montagnes. Puis l’arrivée des pesticides, et surtout de la fameuse fourmi électrique, une fourmi particulièrement urticante qui rendait toute récolte manuelle impossible. Et, conséquence de ces fléaux, les moyens de subsistance qui se faisaient plus rares…
Conception, direction de projet et réalisation : Rozenn Milin
Linguiste : Claire Moyse-Faurie, du LACITO/CNRS
Images et son : José Reynes assisté de Karl Jorédié
Traduction : Annick Kasovimoin, de l’Académie des Langues Kanak (ALK)
Montage : Caroline Laurent
Vie quotidienne
La construction des cases en pays xârâcùù
Dans la vidéo qui suit, ce sont Adam Jorédié et Tonton Blanc qui expliquent à un groupe de jeunes, étape après étape, comment on s’y prend pour monter l’une de ces magnifiques cases traditionnelles, ces cases destinées à accueillir toutes les palabres et les discussions importantes régissant la vie des communautés : la recherche du bois (pas n’importe lequel !), le montage des différents types de poteaux, puis la couverture et le recouvrement des murs par de l’écorce de niaouli et de la paille, sans oublier la flèche faîtière et ses conques, et bien sûr le chambranle, qui délimite la porte d’entrée….
Conception, direction de projet et réalisation : Rozenn Milin
Linguiste : Claire Moyse-Faurie, du LACITO/CNRS
Images et son : José Reynes assisté de Karl Jorédié
Traduction : Annick Kasovimoin, de l’Académie des Langues Kanak (ALK)
Montage : Caroline Laurent
Les petits mots de tous les jours
Les parties du corps
Conception, direction de projet et réalisation : Rozenn Milin
Linguiste : Claire Moyse-Faurie, du LACITO/CNRS
Images et son : José Reynes assisté de Karl Jorédié
Traduction : Annick Kasovimoin, de l’Académie des Langues Kanak (ALK)
Montage : Caroline Laurent